Une Marcelle qui marche, qui bouge, qui « fonctionne » mais qu’on ne peut laisser seule. Où trouver une place pour elle? Ça serait plus simple si elle avait besoin de 4hsoins/jour et qu’elle était invalide.

Casse-tête pour les services sociaux. Les représentantes ont l’air tellement, tellement, débordées, découragées, au bord du burn out, c’est embêtant de leur confier ce puzzle.

Parons à l’urgent : aider la résidence privée à contenir les débordements marcelliens. Ça passe par un antidépresseur. Amorphe et gonflée, elle dérange moins. Elle reste assise, roupille ou se met en « mode veille ».

Aux repas, sa déglutition plus lente mène à l’étouffement à plusieurs reprises. Les travailleurs de la résidence connaissent la manœuvre pour la sauver. Émois réguliers. Appels à la famille. « Ça ne peut plus continuer comme ça, il faut trouver une autre place pour votre mère », se désole C. – « Oui mais non. Y’en n’a pas. »

Un jour, Marcelle s’étouffe à nouveau. Cette fois, ce sont les pompiers/ambulanciers qui viennent à son secours. Ils amènent Marcelle à l’hôpital. Enfin, du mouvement.