Tapis bruns, murs jaunis, manque d’oxygène, mobilier de fortune. Ça m’est égal. Je ne manque pas une rencontre. Dans l’ouest de la ville. Une heure à vélo pour s’y rendre. Au retour je mets plus de soixante minutes. J’ai les yeux gonflés. Il fait noir.
Les proches aidants sont surtout des femmes. Il faudrait féminiser l’expression. Quelques hommes assistent aux réunions. Des types terre à terre qui aident les proches aidantes à élaguer leurs exigences. Les monsieurs veulent « un toit sur la tête et un environnement sûr » pour leurs parents; les dames cherchent en plus « des activités pour désennuyer » les personnes atteintes et maintenir leur cerveau alerte, elles s’inquiètent de la composition des repas, de l’ambiance, des émotions, de la formation du personnel, etc.
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