rapport granmamanlien

Dans le métro il y avait un homme qui jouait une sorte de flûte métallique. Si jamais quelqu’un songe à partir un band, il trouverait profusion d’artistes doués dans le métro. Ils sont épatants. Et dans l’autobus il y avait un enfant microscopique qui toussait creux comme un homme adulte. Il y avait aussi une chanson que j’aime beaucoup qui
passait à la radio.

Quand je suis débarquée, l’abri d’autobus avait une vitre partie en mille morceaux. Je sais que c’est dur à croire, mais je connais quelqu’un qui a déjà causé la mort d’une de ces vitres et c’est drôlement solide. Je n’ai aucune idée comment celle-là a été brisée.

Quand je suis arrivée, grand-maman dormait encore. Quand elle se réveille, elle est adorable; ses yeux papillonnent et elle s’étire doucement. Elle n’a pas l’air de la belle au bois dormant finalement, plus de Blanche-Neige. Pas qu’elle ait l’air de Blanche-Neige, mais elle a une robe de nuit de princesse, elle dort et elle a un toupet de quelle couleur devinez?

Et puis je lui ai de nouveau donné à manger, 30 minutes aujourd’hui. Je crois que ça va devenir une habitude maintenant. La dame à côté de grand-maman est très gentille et demande à tout le monde à quelle heure ils se sont réveillés. Elle est extrêmement polie. Grand-maman n’a pas vraiment parlé, mais elle me suivait beaucoup du regard.

Je commence à développer des techniques pour la faire manger. Ça va mieux quand je suis à ses côtés et non en face, car je peux voir la quantité de liquide qu’elle avale. Et puis je lui installe une bavette (la dame a deviné que j’en voudrais une comme la dernière fois et m’a apporté une vraie débarbouillette) et je lui laisse beaucoup le temps d’avaler entre chaque bouchée. Les verres en cartons sont chouettes aussi, on peut voir la progression du liquide au travers.