rapport grandmamanlien

Quand je suis arrivée, elle était couchée dans son lit. Je me suis assise à côté, on est tellement bien avec la température tropicale de sa chambre, et je lui ai flatté les cheveux.

Elle n’avait pas l’air de bonne humeur, mais elle est devenue plus souriante avec le temps.

Une fois, elle a dit maman et m’interrompait de temps en temps pour parler un peu alors que je lui lisais le Parrain.

Elle avait un pyjama rose et non pas la jaquette-hôpital. Peut-être qu’ils avaient peur qu’elle n’attrape froid en quittant la chaleur de son lit, en tout cas, elle avait l’air très confortable.

Une dame est venue la nourrir et cette fois-ci, j’ai eu pour tâche de simplement regarder. Elle a tout mangé en 10-15 minutes. Je n’en reviens pas, toute une performance!

Après c’est toujours drôle, car grand-maman a des petits rots par moment.

J’ai couru pour attraper l’autobus ensuite. La sensation de victoire ultime lorsqu’on arrive à temps est absolument unique. Je crois qu’on peut la comparer aux athlètes qui remportent la médaille d’or.